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ah ça pour être sombre et sérieux XD
bon je réponds à cela le plus vite possible. =)
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Les Flammes Rousses

musique d'ambiance

Septembre 2014

« Moyen-âge : Période historique entre l'Antiquité et la Renaissance où le système féodal est mis en place pour l'organisation des territoires. A cause de ces nombreuses pestes, inquisitions et famines, il est considéré comme l'âge sombre de l'humanité. »

    L'homme, d'une vingtaine d'années, referma le petit dictionnaire, caressa sa couverture de ses doigts crevassés et avec soin, le replaça dans sa sacoche. S'il n'avait auparavant jamais porté autant d'affection à ce savoir de papier, les choses avaient changées : il y a quelques mois les inquisiteurs avaient tout brûlé : hommes comme livres. Alors, depuis, ils étaient tous deux les seuls rescapés des flammes d'un bucher idiot.

    Le garçon rabattit sur sa tête la large pèlerine de tissu sombre. Le geste était devenu un automatisme pour protéger sa vie. Il ne devait pas être vu ou ses longues mèches renardes redeviendraient torches de feu, sans pouvoir cette fois, y réchapper. Comme il était roux et qu'il vivait dans ce nouveau moyen âge, s'il se faisait attraper, au bûcher, il brûlerait. C'était la règle de cette ère où les fléaux s'étaient abattus sur Terre, car les hommes n'avaient pas cru en la prophétie. Cette ère difficile qui avait débuté la nuit du 21 décembre 2012 alors qu'une chaine de volcans des terres nordiques s'était soudainement éveillée, répandant sa fumée opaque sur le globe, faisant pourrir sur pied les plantes d'une terre infertile. En quelques mois une première famine et une crise sans précédente avaient frappé le monde, puis de la pourriture du végétal, une nouvelle pandémie s'était développée, laissant à la Mort le loisir d’installer son marché. Tout s'était passé très vite par la suite, l'homme dans sa peur était devenu bête et avait décidé de déterrer de l'histoire passée quelques vieux boucs émissaires sur qui reporter le mal... Parmi bien d'autres aussi tristement connus, ils avaient choisi la rousseur diabolique....
    Ou tout du moins c'est ce qu'on lui avait raconté. Car avant qu'il se réveille il y a cinq mois, le jeune homme ne se souvenait de rien ... Ni de son passé, ni de ce qui s'était déroulé ses dernières années, ni même de son nom.
    Il avait été retrouvé dans les montagnes par une femme aux cheveux trop clairs pour être d’Europe occidentale, à l'accent trop polaire pour paraître français malgré son élocution parfaite en cette langue.
    Sa bienfaitrice l'avait soigné et nommé Asdis Einn : un nom de femme du nord pour un homme ; une anagramme de son véritable nom lui expliquant sa situation. Einn, « un » en islandais. Il était l'unique survivant parmi ceux qui lui ressemblaient. Il devait vivre et faire disparaître cette intolérance stupide, née de la peur. Il devait endosser le devoir de ceux disparus, comme le faisait son œil, scrutant doublement pour son camarade borgne.
    Ce même œil qui aurait dû lui aussi se livrer à la cécité au vu de la désolation que lui offrait le paysage.
    Asdis Einn venait d'entrer dans un village médiéval, ces hauts lieux touristiques, grouillant de vie et de monde avant les cataclysmes. Que restait-il à présent ? L'odeur de la charogne, omniprésente, exaltée par cette terre boueuse et infestée, par ce ciel couvert, pleurant la misère du monde de ses larmes froides. Habitants et toute magnificence avaient disparues, rasée par l'épidémie.
    Personne ne venait plus dans ce désert morbide, craintif d’être touché par les germes. Personne, hormis peut-être ceux qui cherchaient à fuir ce qui restait de civilisations.
    Le garçon avança dans la ville posant son regard lasse et terne sur les cadavres finissant de pourrir sur le bas-côté. Combien en avait-il détroussés ces derniers mois, une main sur la bouche en détournant le regard pour ne pas vomir, sachant que le moindre bout de pain volé pouvait être salvateur ? Depuis quand avait-il perdu tout sentiment humain pour ne même plus sourciller à la vue de la mort, pour ne plus être atteint par les corps de ses camarades exposés à la vue de tous, dévorés par les vers et les corbeaux ? L'homme pendu aujourd'hui, Asdis le connaissait. Il s'appelait Jacob. Un type bien qui l'avait aidé un jour à s'échapper, un type bien qui suite à un jugement arbitraire avait mal fini.
    Il se signa et sans un autre regard, continua son chemin... Qu'on l'excuse de ses torts, il n'avait pas le temps de s'éterniser sur le passé, car sa survie s'écrivait aujourd'hui.

    Espérant y trouver quelques butins, le rouquin pénétra dans l'église du village. La maison de dieu était à l'image du reste : L'intérieur avait été dévasté, les vitraux avaient été brisés, les bancs retournés, les riches peintures avaient été volées laissant visibles les murs d'un blanc sali. Les pilleurs étaient passés avant lui. Si cela continuait, il n'aurait rien... Il n'aurait jamais rien... Il crèverait comme le voulait tous ses monstres à visage humain.
    Le dépit et la rage de l'impuissance s'emparèrent de son esprit. Ses doigts nerveux passèrent dans ses cheveux les arrachant et les libérant de leur entrave la seconde d'après. Le borgne, de son œil valide, pleurait.
    Pourquoi se battait il encore alors qu'il connaissait l'issue de son existence...Ne fallait-il pas mieux mourir plutôt qu'ainsi survivre ? Autant en finir tout de suite...
    Il attrapa le couteau dans sa poche et de ses mains tremblantes, pointa la lame vers sa gorge, la recula pour prendre de l'élan, la rapprocha avec vitesse et dévia sa trajectoire.
    L'arme vola, glissa sur quelques mètres sur le carrelage du sol et s'immobilisa loin de lui.
    Il n'y été pas arrivé.
    Il ne pouvait pas.. Il ne voulait pas.. Il voulait vivre même si cette vie était pire que le trépas, même si le Malin prenait un plaisir vicieux à le torturer, lui qui auparavant n'aurait jamais cru en satan. Il le rendait fou, superstitieux, mais il n'arriverait pas à l'anéantir, car comme une flamme vivace dans l'obscurité, l'espoir restait toujours présent.

    Le garçon s'assit sur les marches glacées, joignit ses mains et avec piété, ferma les yeux.
    Il prierait pour ne pas sombrer.
    Peu importe s'il n'était pas chrétien, si dieu n'existait pas ou si au contraire, cette tragédie avait été créée de ses mains célestes pour punir l'homme de ses vices. Peu importe tout cela, car à travers la prière, il n'avait besoin que de croire au triomphe du bien.

    «[...]Pardonne-nous nos offenses
    Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
    Et ne nous soumets pas à la tentation,
    Mais délivre-nous du mal.
    Amen. »


    Calmé, il releva la tête, contempla le silence. Il ne se laisserait pas avoir par la peur. Comme il l’avait décidé, pour lui, tout ira bien.

    Dans le fond de la salle, une porte s'ouvrit, une ombre apparue. Asdis s'était trompé...
    S'il était vu, aucun salut ne viendrait, la « sorcière », ce jour, brûlerait.






Avant tout, ce RP est un peu kamikaze... C'est un petit hommage - lugubre car je suis une grande Sadique 8D- à Sid Insane ( sa rousseur collait merveilleusement bien avec le contexte et puis Sid quoi, c'est la grande classe de torturer un awesome admin à loisir grâce à sa plume!) mais je ne suis pas du tout sûr que cela lui fasse plaisir >>' Cher admin, si tu t'en offusques, n'hésite pas à le dire, j'écrirais un autre texte, j'ai déjà toutes les idées en tête.
Si cela te plait, j'aimerais que ce soit toi qui répondes à ce RP malgré le temps que cela doit prendre.

Mise en page : hum... c'est du pavé fait de façon fantaisiste quoi^^' Pas très aéré tout ça...

Langue : Pas trop mal de ce côté-là, c'est varié je pense, avec un champ lexical très… morbide ? XD bien que ça soit un peu lourd à lire parfois...avec des répétitions pour raccrocher deux phrases... mais bon, je sais pas faire autrement…

Description : d'un point de vue physique, il y a quelques éléments. Peut-être en faudrait-il plus. ( mais c’est déjà mieux que dans mon PT) Sinon je pense avoir bien décrit la situation et les décors~

émotion :Ahem... il y en a pas beaucoup... je devais travailler cela mais j'ai un peu de mal...

Ouverture : Une ouverture, somme tout très classique mais laissant un grand suspense... C'est un bon point nan ? ( trop courte sinon… la traditionnelle fin moins inspirée…)

Conclusion : Sans être transcendant, ça tient la route... en fait , je n'en suis que très moyennement satisfaite...>>'
Eles
Eles
Nouveau
Nouveau
Bon j'ai relu le règlement pour savoir si c'était possible, j'espére ne pas être hors la loi avec ce message >>'

Cela fait un petit peu plus d'un mois ( et si ça a pris un mois de plus! 8D) que je n'ai pas de nouvelles (on m'a abandonné ;_;) et j'aimerais savoir si tu arrives à te sortir de tes montages de PT et autres choses à lire. Et te dire aussi que tu pouvais prendre ton temps, que je n'étais pas aux pièces. ( je connais cela en temps qu'admin X.X')
Bon courage! =) Je reviendrais dans un mois mais cette fois si avec les créanciers!! muhahahahah /sors/
Melone
Melone
Nouveau
Nouveau
Salut,

Merci de ta relance, ces temps ci les aides et admin's sont un peu déborder, ils viendront le plus rapidement possible vers toi. Encore merci de ta patience. ^^'
Liberty
Liberty
Ancien Admin
Ancien Admin
Coucou !

Je suis désolée de te décevoir, mais ce sera moi qui m'occupera de toi à présent Razz
(mais cela n'en sera que plus drôle, je serais ravie de martyriser ton rouquin.)
Je te commenterais ce week-end, merci de ta patience ♥ (ou avant si je peux 8D)

P.S. : J'ai déjà fait une première lecture à l'instant, je m'en frotte déjà les mains /SBAF/
Au passage, belle musique d'ambiance, je l'ai mise en route un peu tard mais c'est finalement tombé au bout moment ** (7e ligne du deuxième paragraphe, pour être exact.)
Eles
Eles
Nouveau
Nouveau
Oh dommage! J'aurais aimé la tête du Rouquin Cool

Enfin ça peut être très fun aussi d'avoir une camarade pour le torturer 8D - je suis cruelle x))-
Et bien j'attends la réponse. Contente que la musique te plaise! =)

J’espère que tu pourras tout de même lire ce RP un jour Sid! 8D
Liberty
Liberty
Ancien Admin
Ancien Admin
Me revoilà !

Je lui dirais de te lire, hihi ♥
Bref, je commente ! \o/

[N.B. : Après avoir réfléchi à propos de l'anagramme - je voulais connaître le nom d'origine -, je viens de capter /SBAF/ Ah, dur, dur, d'avoir un QI de cornichon.]

Mise en page :

Jolie présentation, avec cadre & titre. La couleur des dialogues jure un peu avec le fond brun du forum (peut-être un orange plus foncé conviendrait mieux ?), ce qui rend la lecture un peu plus difficile - Dieu merci, ce n'est que le centième du texte xD
Je regrette simplement que ta mise en page déforme le forum & que ce soit si peu aéré ^^" C'est bien d'aller à la ligne de temps en temps, mais ça serait encore mieux de séparer clairement et de faire de l'espace ! :)

Langue :

Dans l'ensemble, c'est bien. Cependant, tu fais souvent des erreurs d'accords ou de conjugaison. :3
Relis-toi bien !
(petite chose que je n'ai pas relevé : on doit mettre un espace avant et après le [...])

caressa sa couverture de ses doigts crevassés et avec soin, le replaça dans sa sacoche.
Attention : la structure de ta phrase laisse penser que c'est caresser la couverture qu'il fait avec soin alors que c'est le replacer dans sa sacoche qu'il fait avec soin.
(pour éviter les confusions, on écrit plutôt "et le replaça avec soin dans sa sacoche")

les choses avaient changées
Le participe passé ne s'accorde pas avec le sujet avec l'auxiliaire avoir :)

Il y avait quelques mois les inquisiteurs avaient tout brûlé : hommes comme livres.
Concordance des temps oblige, le verbe avoir doit être à l'imparfait ^3^

Alors, depuis, Ainsi, ils étaient tous deux les seuls rescapés des flammes d'un bûcher idiot.
"Depuis" ne peut pas être utilisé avant un imparfait. :/
(depuis et alors utilisés à la suite c'est un peu lourd comme formule xD)
N'oublie pas les accents circonflexes ! (erreur d'inattention je pense puisque tu le mets par la suite)

ses longues mèches renardes
Les adjectifs de couleur issus de noms ne s'accordent pas ;)

Cette ère difficile qui avait débuté la nuit du 21 décembre 2012 alors qu'une chaîne de volcans des terres nordiques s'était soudainement éveillée.
Je crains soudainement les volcans islandais xD
Rebelote, oubli d'accent !

une crise sans précédente
Ici, "précédent" est un nom masculin et non pas un adjectif.

Car avant qu'il se réveille il y a cinq mois, le jeune homme ne se souvenait de rien ... Ni de son passé, ni de ce qui s'était déroulé ses dernières années, ni même de son nom.
Tu es obligée de coller tes points de suspension à une des deux phrases (en l'occurrence, le bon sens voudrait qu'on l'attache à la première). :3

...à l'accent trop polaire pour paraître française malgré son élocution parfaite en cette langue.
J'avoue trouver l'expression "accent trop polaire" assez étrange o_o
Aussi, j'ai accordé "français" avec "une femme" (cf début de la phrase non cité).

...comme le faisait son œil, scrutant doublement pour son camarade borgne.
Attention : un être vivant est borgne. Un œil, par contre, ne peut pas l'être. ^^"
(subtilité de vocabulaire, il faut le dire xD)

Habitants et toute magnificence avaient disparu, rasés par l'épidémie.

Attention aux accords : le premier participe passé ne s'accorde pas tandis que le deuxième s'accorde avec l'ensemble.

Personne ne venait plus dans ce désert morbide, de crainte d’être touché par les germes.
Le sujet indéfini "personne" ne peut être associé à l'adjectif craintif car il n'y a précisément personne ^^"
Germes de quoi ?

Personne, hormis peut-être ceux qui cherchaient à fuir ce qui restait de civilisations.
On parle d'une seule civilisation dans ce cas de figure. ^^
(bel usage de l'anaphore soi-dit passant **)

Le garçon avançait dans la ville posant son regard lasse et terne sur les cadavres finissant de pourrir sur le bas-côté.
C'est une action continue et non une action brusque : on utilise donc l'imparfait d'arrière-plan.
(pour les cadavres, je dirais plutôt "qui finissaient" mais je pense que la tournure que tu as utilisé est correcte ^^)

L'homme pendu aujourd'hui, Asdis le connaissait. Il s'appelait Jacob. Un type bien qui l'avait aidé un jour à s'échapper, un type bien qui suite à un jugement arbitraire avait mal fini.
S'il n'y a personne dans la ville, alors l'homme pendu ne peut pas avoir été pendu le jour-même. De plus, tu es dans un récit au passé donc tu ne peux pas dire "aujourd'hui". ^^"
(petite remarque plus contextuelle : je croyais avoir compris qu'Asdis avait tout oublié de lui-même ? o_o Comment peut-il se souvenir de Jacob ? Je ne comprends pas la valeur de ce détail.)

Espérant y trouver quelque butin...
Tu n'as pas besoin de mettre au pluriel :)

La maison de Dieu était à l'image du reste : l'intérieur avait été dévasté, les vitraux avaient été brisés, les bancs retournés, les riches peintures avaient été volées laissant visibles les murs d'un blanc sali.
Il me semble qu'on doit mettre un d majuscule à Dieu dans ce contexte. *se gratte la tête*
Petite erreur d'inattention : pas de majuscule après un deux-points ^^

Il crèverait comme le voulaient tous ces monstres à visage humain.
Ici, le sujet est "monstres" donc c'est au pluriel 3e personne.
Ce ne sont pas des monstres qui lui appartiennent mais que tu désignes du doigt : ne pas confondre ces/ses ! (il me semble qu'on a un petit tutoriel dans grammaire & orthographe à ce sujet si cela t'intéresse)

Pourquoi se battait-il encore alors qu'il connaissait l'issue de son existence ?... Ne fallait-il pas mieux mourir plutôt qu'ainsi survivre ?
Attention, inversion sujet/verbe donc tiret.
N'oublie pas les points d'interrogation, tu es obligée d'en mettre !
(N.B. : la formule "qu'ainsi survivre" est un peu vieillotte, on dirait plutôt "que de survivre ainsi". Cependant, tu as le droit d'utiliser le mode de langage qui te plaît 8D)

Il attrapa le couteau dans sa poche.
Mal dit. On dirait plutôt "Il sortit son couteau de sa poche".
(comme tu ne nous as pas encore parlé du couteau et qu'on peut pas se douter qu'il en a un, tu ne peux pas mettre "le")

[quote]Il n'y était pas arrivé.[quote]
Attention, c'est de l'imparfait, pas un participe passé !

...lui qui auparavant n'aurait jamais cru en Satan.
De même que pour la maison de Dieu, on met toujours un s majuscule à Satan car c'est un nom propre.

Calmé, il releva la tête, contempla le silence.
On peut difficilement contempler le silence ou le bruit. Ce sont des stimulus auditifs et non visuels ^^" C'est une jolie tournure, mais elle n'a pas de sens ^^"

Une ombre apparut. [...] La « sorcière », ce jour-là, brûlerait.
Attention à la conjugaison.
Aujourd'hui => discours indirect libre => ce jour-là/ce jour-ci.

Contexte/action :

J'ai bien aimé la manière dont tu t'es approprié l'image. :) Tu as su inventer une intrigue autour, un passé, un personnage, une situation. C'est bien.
Cependant, il y a quelques petites choses que je n'ai pas compris ^^"
  • Dès le début, tu nous parles d'un dictionnaire : en quoi est-il le dernier rescapé du bûcher lui aussi ?
  • Le personnage est censé avoir vingt ans, pourtant tu utilises le mot "garçon" pour le qualifier. Cela m'a un peu déstabilisé : doit-on le voir comme un jeune homme devenu adulte ou comme un adolescent assailli ?
  • Il cherche un butin. Pour quoi faire ? Il ne peut commercer puisque s'il rencontre quelqu'un, il est mort. x_u
  • Autre chose : vers la fin du texte, il passe sa main dans ses cheveux. A-t-il toujours sa pèlerine sur la tête ? Si on ne le sait pas, il est difficile de répondre.


Descriptions :

La première question qui me vient à l'esprit est : ou est-on ? Dans les pays nordiques, dans les montagnes ? Ou est-on revenu plus au Sud, là ou ont (eu) lieu les massacres ? Il aurait été bon de préciser.
La description de l'endroit est très bien faite, elle a le mérite de nous plonger dans l'esprit du personnage et dans l'enfer de son quotidien. J'adore *-*
Je regrette simplement que comme pour homme/garçon, le lieu reste ambigu : est-ce une ville, un village ? Tu utilises les deux termes, cela se contredit un peu.
Quant à ton personnage, mis à part le fait qu'il est roux et borgne, on ne sait rien de lui ! C'est fort dommage (bon, ok, je le connais son physique, c'est vrai, mais si je connaissais pas Sid hein ? Razz).

Émotions :

J'ai personnellement trouvé que les émotions étaient au contraire ton point fort. J'ai eu le sentiment que tu étais vraiment dans ton texte et que tu t'étais plongée dans la peau du personnage, que tu y avais pris du plaisir. C'est bien :)
Je me pose tout de même quelques questions ^3^

  • Pourquoi serait-il le dernier survivant ? Qui le lui dit ? (après tout, dans tout génocide, il y a des survivants)
  • J'ai trouvé que les différents passages manquaient de transitions. Par exemple, durant tout le texte, Asdis garde une certaine indifférence par rapport à ce qui l'entoure. Il reçoit tout en pleine face, mais pour ne pas basculer, il reste de marbre. Et soudainement, voir l'église dévastée le rend fou. Ne manque-t-il pas là quelque chose pour expliquer ? De même, on passe de la tentative de suicide à la prière qui le calme instantanément. Je pense qu'il aurait mieux valu nuancer cette notion de calme pour que cela reste cohérent. :3


Ouverture :

L'ouverture me convient. Je trouve tout de même dommage que tu obliges l'autre à entrer par une porte. J'aurais bien aimé être cachée sous un des bancs. Ce sera pour une autre fois x)

Conclusion :

Fais attention à la langue : tu connais sans doute les règles, mais tu ne fais pas attention ! C'est dommage car cela peut gêner la lecture et donne une allure maladroite au texte.
Par rapport à ton post-test, tu t'es grandement améliorée pour les décors. Par contre, il me manque toujours l'un des éléments les plus importants : le physique du personnage !
Les émotions restent ton point fort. Bien sûr, ce n'est pas parfait mais je ne vois pas pourquoi tu te fais du souci de ce côté-là xD M'enfin bon, tu veux travailler dessus, eh bien travaillons !
L'ouverture est déjà mieux, même s'il est dommage qu'il reste encore quelques obligations Razz

[Tu veux vraiment connaître ma conclusion ? Ce RP est beaucoup mieux que ton post-test et je comprends pourquoi Sid voulait te mettre un niveau 4 ! :') Tu m'as franchement surprise.]

Suite :

On aurait pu penser que ce corps décharné habillé de haillons était un cadavre. Celui d'une vieille femme desséchée par le vent et la faim. Pourtant, la personne qui reposait là au milieu des vers n'était pas une vieille femme mais bien un enfant. Pire : elle était vivante.
Peut-être pas très consciente de ce qui lui arrivait, mais son cœur battait encore. Ce qui rendait le spectacle bien plus horrifiant encore.

L'homme encapuchonné passa à côté d'elle sans s'arrêter, sans savoir. Une volute de poussière, soulevée par le mouvement du manteau, agita sa chevelure telle les branches des arbres. L'odeur de la vie se glissa dans ses narines.
Ses yeux s'ouvrirent soudainement. Avec lenteur, la jeune fille se redressa. Elle vit au loin l'humain s'engouffrer dans l'église. Elle n'eut dès lors qu'une pensée : le suivre.

Incapable de marcher debout sans tomber, elle s'avança à quatre pattes, péniblement. Ses cheveux noirs de crasse traînaient à terre. Après plusieurs minutes d'efforts, elle atteignit enfin le lieu sacré. S'accrochant au mur pour se relever, elle se glissa à l'intérieur, cherchant l'homme du regard. Il était là, assis sur les marches de l'autel, les mains jointes.

Son arrivée créa en lui un sentiment de peur.
Dans l'esprit à demi-conscient de la jeune fille, ceux qui avaient peur d'une présence avant même de savoir à qui ils avaient affaire avaient forcément quelque chose à se reprocher. Du moins, ils n'avaient pas la conscience tranquille. Peut-être avait-il déjà tué. La peur saisit alors l'enfant : cet homme était fort, plus fort qu'elle du moins. Pour assurer sa sécurité à elle, il fallait l'éliminer.

Une lueur de folie brilla dans ses prunelles.
Alors, avec les forces qui lui restaient, elle se précipita vers lui et tenta de l'étrangler avec ses mains pleines de boue. Ses ongles démesurément longs s'enfoncèrent dans la peau blanche parsemée de taches de rousseur de son vis-à-vis.

Des taches de rousseur ?


[Si tu as des questions, n'hésite pas ! ♥]


Eles
Eles
Nouveau
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Je viens répondre tout de suite aux critiques et dans 100 ou 200 ans, je répondrais au RP 8D

Pour la couleur du paragraphe.. En effet ça déchire les yeux... J'avais pas fait gaffe... >>'
Je penserais à sauter plus de ligne à l'avenir car j'ai toujours peur de trop en sauter... ( on m'avait fait la remarque quand j'avais voulu devenir «  écrivain » sur Sos Forum)



les choses avaient changées
J'ai hésité ici et dans les autres cas faux. Je connais bien la règle avec l'auxiliaire avoir mais je sais aussi que, si le COD est avant ( avec la petite question : « qu'est ce qui est... ») on accorde. J'avais donc fait « Qu'est ce qui est changé ? Les choses «  Mais c'est pas très français)

de crainte d’être touché par les germes.
Les germes de l’épidémie qui tue tout le monde... Ou la maladie en génèral... 8D l'air n'étant pas très sain.

L'homme pendu aujourd'hui, Asdis le connaissait. Il s'appelait Jacob.
Bien sur que Jacob n'a pas été pendu aujourd'hui, il ne serait pas déjà à moitié bouffé par les vers x). Quand je dis aujourd'hui c'est «  maintenant, devant les yeux d'Asdis» En effet, Asdis n'a pas de souvenir, il a rencontré Jacob quelques temps après qu'il se soit réveillé. Il peut s'en passer des choses en cinq mois 8D

Les ses/ces, je connais bien. Erreurs étourderies ou de fatigue je pense.
Voilà la partie grammaire and co fini... Je ne pensais pas avoir fait autant de fautes... Je crois qu'un petit tour pour réviser les règles de français va devoirs s'imposer... x))



contexte/action :
J'avais parlé du dictionnaire au début pour sous entendre une inquisition sans vraiment en parler. Si mes souvenirs sont bons, il y avait pas mal d'autodafé à l'époque... et puis j'ai associé ça à un bouquin qui s'appelle Fahrenheit 451. C'est un peu la destruction de la pensée, de l'Histoire de la civilisation, un retour en arrière... De plus, ce dictionnaire aura une importance dans le futur... 8D

Pour l'utilisation de garçon c'était juste pour ne pas trop répéter «  jeune homme »... Je trouve moi même cela plutôt bizarre x)

Pour le butin dans l'église et sa folie soudaine : En fait, dans son esprit (mais surtout dans le mien x)) pour vivre en ces temps obscurs il faut avant tout manger et trouver sa pitance ce qui n'est pas facile. En général, il y a toujours quelque chose à manger dans la sacristie d'une église ( pain, vin...). De plus, du fait que ça soit un lieu sacré, il y a moins de chance qu'il soit profaner et piller. Asdis voit dont en cette église le dernier moyen et espoir de manger et de survivre. Voir que même la Maison de Dieu a été saccagé réduit à néant son espoir. Il s'effondre.
Moi ça me paraissait évident mais c'est vrai que ça ne l'est pas x)

La pèlerine, j'avais complétement zappé... ._.' Alors euh...pour moi il l'enlève à l'entrée par correction et pour mieux voir x)





description : En effet, on ne sait pas où l'on est. u_u. Pour le coup c'est volontaire vu que Asdis ne sait pas vraiment non plus où il est . Il est paumé quelque part en Europe de l'Est pour faire large~ J'aurais du donner d'autres petits indices mais le mystére sera éclaircie dans le post suivant~ ( même si bon... il va y avoir des incohérences... arf)

Pour la description du perso, j'ai essayé d'en dire le moins possible pour qu'on comprenne que c'est Sid, mais pas tout de suite... Et puis je ne voulais pas trop le décrire de peur de faire des bourdes par rapport à sid Insane. Je le met déjà dans une histoire bien sombre sans autorisation donc je ne voulais pas trop le massacrer... C'est un exercice délicat. u_u'

Émotion :
En fait, il se pense ( plus qu'il est) unique survivant de la « race rouquin » ( et doit l'être à des kilomètres à la ronde...) ... mais il ne l'est pas pour autant...;) j'ai écrit qu'il l'était car c'est un peu sa pensée... C'est une forme de pensée pessimiste...

J'y penserais pour les bancs la prochaine fois;)

Liberty
Liberty
Ancien Admin
Ancien Admin
Eles : mieux vaut se demander "y a-t-il un COD ? Ou est mon sujet ?" ; personnellement les questions données "pour s'aider" par les profs ne m'aidant jamais, je réfléchis plus grammaticalement xD
Je n'avais pas compris qu'il s'était écoulé 5 mois (je ne crois pas que c'est indiqué o_O)
En quoi un dictionnaire représente l'inquisition ? o_o" Je ne comprends pas.
(je connais Fahrenheit 451 de nom, donc je t'avouerai que cette référence ne signifie rien à mes pauvres yeux d'ignare, pardonne-moi xD)
En fait, dans l'église, tu ne parles que des éléments de valeur qui ont disparu (tableaux) et non de la nourriture, ce qui prête à l'incompréhension : en effet, si ton personnage est uniquement intéressé par la nourriture, son esprit ne devrait mentionner que cela dans ses pensées. Tu ne centres pas l'attention du lecteur sur les bonnes choses en fait :)
[Dans mon RP j'ai fait comme s'il l'avait toujours, mais je peux modifier ça :D]

Merci pour toutes ces précisions ♥

Sid, c'est dans le cadre du plan de Melone "Filles au pouvoir" /SBAF/
(assassinons Sid, ça sera ça de fait *PAN*)
- n'empêche, estime-toi heureux, tu te fais massacrer par une jolie plume, c'est déjà ça /SBAF/ -




Eles
Eles
Nouveau
Nouveau
Ne t’inquiète pas mon petit Sid, je n'oublie pas ce post et y répondrais dès que je peux ( en gros pas avant Noel ;_;)
J'ai vraiment une dose pas possible de taff aussi bien dans mon BTS qu'en temps d'admin en ce moment :/ mais je ne veux pas l'abandonner ce post malgré que j'ai un peu oublié ce que je voulais répondre XD
Liberty
Liberty
Ancien Admin
Ancien Admin
Couraaaage ! :D

Impatiente de pouvoir te commenter à nouveau ! ♥
Arnaud de Fontainebleau
Arnaud de Fontainebleau
Nouveau
Nouveau

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Septembre 2014

« Moyen-âge : Période historique entre l'Antiquité et la Renaissance où le système féodal est mis en place pour l'organisation des territoires. A cause de ces nombreuses pestes, inquisitions et famines, il est considéré comme l'âge sombre de l'humanité. »

Bon, de manière générale, je suis pas trop fan de ce genre de définition et introduction même si c'est la mode en ce moment. Je connais quelques médiévistes qui te trancheraient la gorge pour , justement, avoir fait une définition aussi tranchée. ;) Au passage, je n'aurai pas mis le 'ces' dans le début de la deuxième phrase. Le 'à cause' devient un peu étrange. Cela dit, je dois mettre un bon point à cette définition quand on lit la suite, cela produit un rappel intéressant entre la situation future et passée. ^^


L'homme, d'une vingtaine d'années, referma le petit dictionnaire, caressa sa couverture de ses doigts crevassés et avec soin, le replaça dans sa sacoche. S'il n'avait auparavant jamais porté autant d'affection à ce savoir de papier, les choses avaient changées : il y a quelques mois les inquisiteurs avaient tout brûlé : hommes comme livres. Alors, depuis, ils étaient tous deux les seuls rescapés des flammes d'un bucher idiot.

Attention à la ponctuation. Cela devient difficile à lire. Notamment, la phrase avec deux fois les deux points. J'aurai tendance à dire ici comme dans tout ton texte que tu as parfois tendance à faire dse phrases trop longues et trop courtes là où il ne le faudrait pas. D'une manière générale -du moins sur cet extrait, tu aurais besoin de travailler le rythme. ;) je t'en reparlerai par la suite.

Le garçon rabattit sur sa tête la large pèlerine de tissu sombre. Le geste était devenu un automatisme pour protéger sa vie. Il ne devait pas être vu ou ses longues mèches renardes redeviendraient torches de feu, sans pouvoir cette fois, y réchapper.

Je m'incruste ici pour dire que j'aime beaucoup ton vocabulaire varié (qui me donne envie de rouvrir un dictionnaire) ainsi que les agréables figures de style que tu fais. ^^

Comme il était roux et qu'il vivait dans ce nouveau moyen âge, s'il se faisait attraper, au bûcher, il brûlerait.

Figure de style très intéressante. C'est un bon point que de penser à changer les tournures des phrases pour attirer ton lecteur sur tel ou tel élément important.

C'était la règle de cette ère où les fléaux s'étaient abattus sur Terre, car les hommes n'avaient pas cru en la prophétie.
Note : mon esprit cartésien s'affole ici. "cette ère où les fléaux" laisse entendre que les fléaux existent toujours or, de ce que j'ai compris de la suite, il n'y a juste eu qu'une grosse vague de cataclysme et le reste de régression qui s'ensuit. -je m'attache aux détails, je suis d'accord mais... ^^' Note personnelle et si les hommes avaient cru en la prophétie, cela aurait-il changé quelque chose ? je ne sais pas si la relation de cause à effet est bien la bonne ici;

Cette ère difficile qui avait débuté la nuit du 21 décembre 2012 alors qu'une chaine de volcans des terres nordiques s'était soudainement éveillée, répandant sa fumée opaque sur le globe, faisant pourrir sur pied les plantes d'une terre infertile.

Désolée mais la terre ne pouvait pas être infertile s'il y avait des plantes dessus. (ou alors tu as oublié un 'désormais' ou équivalent désormais infertile.) Cela dit au passage, j'aime beaucoup cette seconde catastrophe. Une conséquence indirecte qu'on a souvent tendance à oublier. ^^


En quelques mois une première famine et une crise sans précédente avaient frappé le monde, puis de la pourriture du végétal, une nouvelle pandémie s'était développée, laissant à la Mort le loisir d’installer son marché.

Une crise sans précédent => on s'en doute. ;) conseil, donne des détails concrets à ton lecteur, c'est lui qui doit décider oui ou non si c'est une crise sans précédent. Il le déterminera de lui-même avec, justement, les détails et les descriptions que tu vas lui en donner. ^^ Sinon la partie 'de la pourriture du végétal' est difficile à saisir. Un 'à cause' se serait peut-être imposé là tout comme un point pour stopper cette phrase (on s'en fout de l'académie française, n'hésite pas à mettre un point avant une conjonction si ça peut faciliter le lecteur) Sinon, j'ai beaucoup aimer la dernière phase avec la Mort. Il faut que tu fasses attention à conserver ces figures de style... dans ton style justement. ;)

Tout s'était passé très vite par la suite, l'homme dans sa peur était devenu bête et avait décidé de déterrer de l'histoire passée quelques vieux boucs émissaires sur qui reporter le mal...

Difficile à saisir sans y faire attention. 'l'homme dans sa peur était devenu bête' je le reformulerai pour le rendre plus simple. Par ailleurs le mot bête -peut-être est-ce une figure, mais j'en doute un peu) peut porter à confusion. Animal ou un synonyme aurait mieux convenu. (sauf si tu veux en même temps jouer sur l'homophonie qui est pas mal mais je n'arrive pas à déterminer si c'est voulu ou pas. ^^') pour la suite -après le 'et' dur à comprendre , là aussi à reformuler. Sinon petit conseil de rythme : tu dis que tout s'est passé très vite. pourtant tu fais une phrase longue comme un jour sans pain. Peut-être faudrait-il penser à raccourcir tes phrases, mettre plus de petites actions les unes à côtés des autres histoires de mieux rendre compte au lecteur que tout (et en passant décrire ce tout) s'est passé très vite.

Parmi bien d'autres aussi tristement connus, ils avaient choisi la rousseur diabolique....

C'est avec cette phrase que j'ai compris la précédente.

Ou tout du moins c'est ce qu'on lui avait raconté. Car avant qu'il se réveille il y a cinq mois, le jeune homme ne se souvenait de rien ... Ni de son passé, ni de ce qui s'était déroulé ses dernières années, ni même de son nom.
Il avait été retrouvé dans les montagnes par une femme aux cheveux trop clairs pour être d’Europe occidentale, à l'accent trop polaire pour paraître français malgré son élocution parfaite en cette langue.

Tu sais, pour caractériser un personnage, il faut trois choses et trois choses seulement : un nom, tu l'as donné à la ligne suivante (et on va en reparler).
un mode d'entrée en scène et tu l'as fait jusqu'à présent
un habitat. Là, tu ne le fais pas. On aurait voulu savoir où se trouve ces montagnes pour se fixer un peu. Les villes ont peut-être disparues mais les montagnes n'ont pas pu changer. cela aurait aussi expliqué les précisions que tu donnes sur l'origine de cette femme. On a du mal à comprendre. C'était une bonne idée et ça roule agréablement sous la langue mais ça ne satisfait pas le cortex. ^^'

Sa bienfaitrice l'avait soigné et nommé Asdis Einn : un nom de femme du nord pour un homme ; une anagramme de son véritable nom lui expliquant sa situation. Einn, « un » en islandais. Il était l'unique survivant parmi ceux qui lui ressemblaient.

du véritable nom de qui ? C'est un peu brouillon. @.@ pareil le "parmi ceux qui lui ressemblait" tu as déjà indiqué sa caractéristique avant. Il pourrait être intéressant de le rappeler au lecteur pour lui mettre les points sur les -i sans lui faire plus de cachoteries (ton expression 'parmi ceux qui le ressemblait ' me fait penser à un artifice pour donner du mystère. Mystère qui n'existe pas puisque tu l'as déjà révélé. Appelons un chat un chat. ;) de plus, cela laisse à croire qu'il reste encore des rouquins. ca fait bizarre au niveau des temps. ^^')


Il devait vivre et faire disparaître cette intolérance stupide, née de la peur.

Ah ?La fille lui a dit que c'était son devoir ? Ou c'est lui qui s'est dit ça ? Parce que bon faire disparaitre une intolérance à cette époque, ça m'a l'air bien impossible par rapport à la survie. ^^'

Il devait endosser le devoir de ceux disparus, comme le faisait son œil, scrutant doublement pour son camarade borgne.
Alors, ce camarde borgne me pose un problème là. Enfin, il m'en a posé pour la suite. On le mentionne ici une seule fois et il est ensuite le protagoniste important de l'épreuve de probité de ton héros (si j'ai bien compris ; justement je suis pas sure d'avoir bien compris.) A mon avis, il faut là encore que tu reprennes les trois caractéristiques qui posent un personnage ou pnj.
Son nom : on l'a 'camarade borgne' 'le borgne' pas de problème
son lieu de résidence ? Pas sur, je t'accorde le bénéfice du doute 'partout là où va le héros' on pourrait avoir une semi-réponse.
son mode d'entrée en scène ? pas du tout. il vient d'où ce type, il fait quoi ? ça gêne la compréhension de la phrase précédente et de la suite.

Ce même œil qui aurait dû lui aussi se livrer à la cécité au vu de la désolation que lui offrait le paysage.

Lui aussi ? C'est quoi ce bazar ? De manière littéraire, si on s'accorde juste au son des mots, ce paragraphe est très joli. Seulement, j'ai nettement plus de mal avec le sens. Et avec l'enchaînement par rapport à ce que tu as écrit avant et après.


Asdis Einn venait d'entrer dans un village médiéval,

Là, juste au début du post ?

ces hauts lieux touristiques, grouillant de vie et de monde avant les cataclysmes.

Oui, non là, personnellement, je trouve que ça coince. Tu nous met dans l'ambiance médiéval post-apocalyptique pour nous remettre là une seule référence aux village médiévaux de notre époque actuelle. Je viens de comprendre là, parce que je décortique, ce que tu voulais dire mais à la lecture, j'avais laissé tomber cette phrase bizarre.

Que restait-il à présent ? L'odeur de la charogne, omniprésente, exaltée par cette terre boueuse et infestée, par ce ciel couvert, pleurant la misère du monde de ses larmes froides. Habitants et toute magnificence avaient disparues, rasée par l'épidémie.

Très jolie description. Et je confirme pour les figures de style.

Personne ne venait plus dans ce désert morbide,

On est plus dans les montagnes ? On est où, bordel ?

craintif d’être touché par les germes.

craintif me choque (c'est un adjectif, il faut un nom pour qu'il y ait un adjectif, j'aurais plutôt mis craignant.


Personne, hormis peut-être ceux qui cherchaient à fuir ce qui restait de civilisations.
Le garçon avança dans la ville posant son regard lasse

un regard las, masculin. Pareil pas de s à civilisation, on garde le concept de civilisation, on ne s'amuse pas à dénombrer combien il y en a.

et terne sur les cadavres finissant de pourrir sur le bas-côté.
j'aime ce genre de petits détails, ça nous met dans l'ambiance !

Combien en avait-il détroussés ces derniers mois, une main sur la bouche en détournant le regard pour ne pas vomir,

Pareil : petits détails, je vous adore ! Vous rendez l'ambiance palpable, je m'y sens dedans, je sens la puanteur, je suis transportée dans le futur ! Faut continuer comme ça ! Et continue à utiliser d'autres sens que la vue. L'ouïe, le goût, le toucher et l'odorat produisent des descriptions beaucoup plus puissantes. Continue !

sachant que le moindre bout de pain volé pouvait être salvateur ?

Depuis le temps, il reste encore du pain sur les cadavres ? O.o Ca n'a pas été bouffé par les corbeaux, les insectes ou moisis ?

Depuis quand avait-il perdu tout sentiment humain pour ne même plus sourciller à la vue de la mort, pour ne plus être atteint par les corps de ses camarades exposés à la vue de tous, dévorés par les vers et les corbeaux ? L'homme pendu aujourd'hui, Asdis le connaissait.

Il sort d'où lui ? Je suis, comme tu l'auras compris, très gênée par le manque de précisions spatiales.

Il s'appelait Jacob. Un type bien qui l'avait aidé un jour à s'échapper, un type bien qui suite à un jugement arbitraire avait mal fini.
Il se signa et sans un autre regard, continua son chemin... Qu'on l'excuse de ses torts, il n'avait pas le temps de s'éterniser sur le passé, car sa survie s'écrivait aujourd'hui.

j'aime ce petit côté insensible de ceux qui survivent. ^^

E
spérant y trouver quelques butins, le rouquin pénétra dans l'église du village.

ENFIIIIIN ! Enfin, on comprend qu'il était dans la rue. Mais... il lit des bouquins dans la rue, lui ? (rapport à l'introduction)

La maison de dieu était à l'image du reste : L'intérieur avait été dévasté, les vitraux avaient été brisés, les bancs retournés, les riches peintures avaient été volées laissant visibles les murs d'un blanc sali.

C'est à ce passage quand je te parlais de rythme. ici, description pas action. ici, tu peux faire de longues phrases avec beaucoup plus de précisions pour rendre l'endroit plus réel. Le fait que tu mettes beaucoup de virgules donne un rythme plus serré et trépidant : celui de l'action. Or on est dans une description.


Les pilleurs étaient passés avant lui. Si cela continuait, il n'aurait rien... Il n'aurait jamais rien...

il cherchait de la bouffe dans une église ?

Il crèverait comme le voulait tous ses monstres à visage humain.
Le dépit et la rage de l'impuissance s'emparèrent de son esprit. Ses doigts nerveux passèrent dans ses cheveux les arrachant et les libérant de leur entrave la seconde d'après. Le borgne, de son œil valide, pleurait.

tiens, il est là, lui. il est apparu d'où ? (rapport aux trois caractéristiques de ton personnage)

Pourquoi se battait il encore alors qu'il connaissait l'issue de son existence...Ne fallait-il pas mieux mourir plutôt qu'ainsi survivre ? Autant en finir tout de suite...
Il attrapa le couteau dans sa poche et de ses mains tremblantes, pointa la lame vers sa gorge, la recula pour prendre de l'élan, la rapprocha avec vitesse et dévia sa trajectoire.
L'arme vola, glissa sur quelques mètres sur le carrelage du sol et s'immobilisa loin de lui.
Il n'y été pas arrivé.

Merde, à première lecture, j'avais cru comprendre qu'il voulait assassiner le borgne pour le bouffer. XD ^^' pourquoi voir une église dans cet état l'énerve autant ?


Il ne pouvait pas.. Il ne voulait pas.. Il voulait vivre même si cette vie était pire que le trépas, même si le Malin prenait un plaisir vicieux à le torturer, lui qui auparavant n'aurait jamais cru en satan. Il le rendait fou, superstitieux, mais il n'arriverait pas à l'anéantir, car comme une flamme vivace dans l'obscurité, l'espoir restait toujours présent.

Le garçon s'assit sur les marches glacées, joignit ses mains et avec piété, ferma les yeux.
Il prierait pour ne pas sombrer.
Peu importe s'il n'était pas chrétien, si dieu n'existait pas ou si au contraire, cette tragédie avait été créée de ses mains célestes pour punir l'homme de ses vices. Peu importe tout cela, car à travers la prière, il n'avait besoin que de croire au triomphe du bien.

«[...]Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
Et ne nous soumets pas à la tentation,
Mais délivre-nous du mal.
Amen. »


Calmé, il releva la tête, contempla le silence. Il ne se laisserait pas avoir par la peur. Comme il l’avait décidé, pour lui, tout ira bien.

Dans le fond de la salle, une porte s'ouvrit, une ombre apparue. Asdis s'était trompé...
S'il était vu, aucun salut ne viendrait, la « sorcière », ce jour, brûlerait.[/list][/left
]

Sorcière ? C'est pas un mec ?

les grandes lignes :

Ton grand point faible numéro 1 est la position du personnage. Nous avons à faire là à un post de début de sujet. Il faut que tu plantes ton décor. Imagine un plan d'ensemble au ciné. C'est la même chose. J'ai eu du mal à comprendre où se trouvait ton personnage, ce qu'il faisait tout au long du post. Si tu éclaircies ça, le reste deviendra tout de suite beaucoup plus clair sans changer grand grand chose. Cela permettra de rendre ton style plus lisible. En effet, j'aime beaucoup cette façon que tu as d'ajouter les choses par petites touches. Deux trois phrases par ici pour expliquer ce qu'il s'est passé, deux-trois autres pour expliquer ce qui lui est arrivé et ainsi de suite. Seulement il manque d'une ligne générale, un fil rouge. Rien que de dire depuis le départ quelque chose comme 'son ami le borgne signala qu'il était temps de se remettre en route (on comprend qu'ils faisaient une pause et explique le pourquoi il lisait un bouquin en plaine nature) ils se dirigeaient vers cette ville abandonnée. Il avait hâte d'aller voir l'église." en trois phrase (ou une suivant le style, tu places le lecteur dans la scène. Et les digressions, les petites touches ne l'effraient plus)

N,hésite pas à faire des phrases plus courtes aussi, parfois tu perds un peu les gens.

Sinon, comme je l'ai dit, j'aime beaucoup ton vocabulaire et tes figures de style. tout ça roule sous la langue, c'est très agréable. ^^ Fais attention à bien conserver ça. ^^ De même, j'aime bien ta capacité à varier tes phrases et l'ordre des mots. On ne s'ennuie pas. Tes descriptions sont également en bonne voie.

J'ai hâte de pouvoir lire autre chose. ^^ Courage !
Eles
Eles
Nouveau
Nouveau
euh... *se fait toute petite*
j'ai le droit à un rab de temps jusqu'aux prochaines vacances^^' car en fait j'ai envie de répondre et de faire un truc cool mais j'ai ni le temps, ni trop la motivation... ( j'arrive plus trop à écrire :/) et à la fin des prochaines vacs s'il y a rien... tant pis, abandon... ;_;
Liberty
Liberty
Ancien Admin
Ancien Admin
J'accepte le délai ! ;)
(je ne garantis cependant pas ma propre rapidité de réponse pendant ces vacances-là xD)
Bon courage !
Eles
Eles
Nouveau
Nouveau
non ;_; j'admets donc ma défaite, je crois que je n'aurais jamais le temps de répondre à ce post et puis j'ai oublié plus ou moins ce que je voulais écrire... pourtant je l'aimais bien ce rp ;_;

Enfin comme cela Sid n'aura pas eu à se couper les cheveux, à déshabiller un curé mort d'avoir trop bu pour faire une arme artisanale avec les vêtements imbibés d'alcool et une vieille bouteille pour finalement se rappeler que le pays où il était était.... La roumanie \o\

et en super bonus de fin , ce que j'avais commencé à écrire
Spoiler:

Liberty
Liberty
Ancien Admin
Ancien Admin
J'voulais juste dire un truc.

Le noyau du suspens de mon rp c'était que...



ELLE EST ROUSSE.



Voilà-voilà (a)

Tu abandonnes donc cette aide ? :/

Eles
Eles
Nouveau
Nouveau
bah sauf si vous êtes prét à attendre jusqu'au grandes vacances, (bon on est plus à deux mois prét... ahem..) oui je pense qu'il est plus sérieux de classer cela. ;_; (même si j'en ai aucune envie en vrai hein...) et merci sidounet, j'aurais aimé torturer ton perso plus longtemps T^T
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