Aide pour Kendall [Avis acceptés]

Cette nuit là, pour des raisons qui m’avait été cachée, Hannah, ma nourrice, était venu dormir chez nous. Je n’ai pas trop compris les termes de cet arrangement mais lorsqu’elle avait été accueillit chez nous le soir, elle paraissait complètement effrayée. Comme si elle avait le diable aux trousses. Il était dix neuf heures quand elle est arrivée. On me chassa dans ma chambre jusqu’à l’heure du dîner. J’étais complètement frustré ! J’avais vu trop de chose pour ne pas me poser de question. Je tournais et virait dans ma chambre pendant une heure, jusqu’à ce que John, notre majordome, vienne me chercher pour le dîner. Je lui jetais un regard noir. Je n’avais jamais aimé être tenu à l’écart, depuis tout petit. Et même si j’étais âgé de treize ans seulement, je comprenais beaucoup plus de chose qu’un autre enfant de mon âge.

Le dîner se déroula sans encombre et, au final, je retournais dans ma chambre sans en savoir plus. Les visages avaient été plutôt fermés lors du repas et Hannah n’était pas là. Lorsque j’avais demandé pourquoi, on m’avait dit qu’elle était fatiguée et qu’elle s’était couchée. Les adultes me cachaient des choses et ca, ca ne me plaisait pas. Mais alors pas du tout. Je remontais dans ma chambre sans plus de réponse. Je me déshabillais lentement et me laissait tomber sur le lit, les yeux grands ouverts. Quand quelque chose me tracassais, il était rare que je parvienne à dormir correctement.

La nuit était déjà bien avancer lorsque j’ouvris les yeux. Je m’étais assoupi quelques minutes… Ou plutôt quelques heures. Il était deux heures du matin. Je me levais et glissait mes pieds dans une paire de chausson moelleux. Prenant le chemin de la cuisine, je restais sur mes gardes. Cette maison, je l’adorais en journée mais dès que la nuit apparaissait, elle me faisait peur. Les ombres dansaient dans la clarté de la nuit et, dans un faisceau de lumière, je pus voir un objet volant non identifié. Non pas un vaisseau alien. Ca devait être un hibou ou autre oiseau de nuit. Du moins je l’espérais. J’avançais encore de quelques pas et le hululement d’un hibou me fit sursauter. Je jetais un œil par la fenêtre et je distinguais ses yeux jaunes au beau milieu de la nuit. Frisson. J’ai peur. Je chercher à tâtons l’interrupteur que je ne trouvais pas. J’inspirais un grand coup et descendis d’un coup jusqu’à la cuisine, ne faisant plus attention à ce qui se passait autour de moi, voulant éviter au possible d’entendre des bruits suspect.

Arrivé à la cuisine, j’allumais la lumière et soupirais de soulagement. Je me sentais un peu mieux même si j’étais toujours fébrile. J’ouvris délicatement un placard pour prendre un verre avant d’aller chercher un jus de pomme dans le frigidaire. Je le remplie et remit la bouteille à sa place.

Et c’est là que ca arriva. Un cri. Il retentit comme une lame pourfendant l’air. J’écarquillais les yeux et lâchait mon verre qui explosa sur le sol, répandant le liquide sur le sol. Le cri dura deux bonnes minutes, me donnant la chair de poule. Mon sang s’était glacé et mes poils s’était hérissés. J’avais reconnu la voix. C’était celle d’Hannah. Mais je ne pouvais pas bouger, j’étais pétrifier par la peur. Je me recroquevillais et me planquais sous le plan de travail, les yeux clos, tremblant comme une feuille. Pourtant, personne ne bouge. Personne ne cille. Il n’y a que ce cri et l’écho qui retentit. Mes parents ne se lèvent pas, John ne bouge pas. Comment ? Pourquoi ? Ca n’est pas possible. Je sens mon ventre se nouer et mes yeux piquer. J’ai peur. Je veux sortir de ce cauchemar. Je me pince pour m’assurer que je ne rêve pas et, malheureusement, je reste dans la même pièce, toujours aussi effrayé. Comment se fait il que personne ne l’entende, ca retentit plutôt violemment, assez pour ébranlé une maison endormie. J’aimerais bouger, aller voir Hannah, essayer de savoir ce qu’il se passe. J’aimerais être courageux et aller l’aider, ou au moins appeler la police. Mais je ne peux pas bouger. Peut être est elle entrain de se faire tuée, peut être est ce pire encore. Peut être que je ne la reverrais jamais, cette nourrice que j’aime tant.

Pourtant je suis dans un piteux état, je ne peux pas bouger et je pleure. Je pleure de me voir si lâche.

Je pense que je n'ai pas suffisamment décrit et que je n'ai pas spécialement su retranscrire les émotions vers la fin. après j'avoue que j'ai eu une question c'est que je ne savais pas s'il fallait ou non faire une ouverture comme en RP du coup j'ai laisser une fin un peu floue. On peut répondre comme laisser couler. Les fautes sont très certainement toujours là mais j'ai quand même un peu relu so...
Wala x3
Je sais pas si ca marche comme auto évaluation mais je ne sais pas trop quoi dire d'autre \o/