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Aide pour Cassy Everdeen [avis accepté]

Cassy Everdeen
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Aide pour Cassy

La pluie ruisselle sur la fenêtre, comme des larmes peuvent couler sur une joue. Il fait froid, trop froid et je me suis emmitouflée dans une couverture afin de me réchauffer avec la chaleur de mon corps. La tête sous la couverture, je commence à manquer d'air. Si seulement j'avais le courage de mourir là, tout de suite. Alors j'échapperais enfin à cette vie qui me détruit, qui me bouffe de l'intérieur.

Brusquement, j'enlève la couverture qui m'enferme et m'empêche de respirer. J'ouvre la fenêtre, j'emplis mes poumons de l'odeur de la pluie et de l'air naturel puis je me tourne vers ma porte. Ma sœur aînée ; Emilie, essaie de rentrer en frappant à porte qui relie ma chambre au couloir, la porte qui sépare ma chambre du reste du monde. Ses coups font trembler la porte et font grandir la fissure qu'elle avait créé la semaine dernière.
« Cassandra, ouvres putain ! »
Je ne bouge plus, il faut que je donne l'impression de ne plus exister pour qu'elle se lasse et qu'elle me laisse tranquille. Elle hésite à partir, elle sait que je suis là. J'arrête de respirer, je me crispe. Elle s'allonge devant la porte et m'attend, pour pouvoir me faire souffrir. Encore. Je suis son souffre-douleur et quand l'envie lui prend, elle vient pour me faire chier. Aujourd'hui j'ai eu la bonne idée de m’enfermer, papa va surement m'en vouloir et me prendre ma clef. Comme si ça ne lui faisait rien que ma sœur me pourrissait l'existence, il l'aide pour qu'elle puisse me détruire ou est-il tout simplement con?

Ma sœur en a marre d'attendre, elle décide de vaquer à une occupation moins cruelle, j'espère. Elle va s'asseoir devant l'ordinateur, je le reconnais au bruit du fauteuil qui grince quand elle s’assoit dessus. Au bout d'un quart d'heure, je décide de bouger. Mes jambes sont toutes ankylosées, je manque de tomber cependant je reste debout et je prends tout ce qui me tombe sous la main et je le jette dans mon sac. J'ouvre la porte tout doucement pour qu'Emilie ne m'entende pas. Je me faufile dans sa chambre et je fouille tous ses tiroirs pour chercher de l'argent, une fois que j'en ai trouvé assez je descends tout doucement l'escalier. Doucement, marches par marches, mais malheureusement Emilie décide de retourner m'attendre devant ma chambre. Quand elle me voit dans l'escalier, elle s'arrête quelques secondes puis elle essaie de m'attraper. Je cours le plus vite possible, j'ouvre la porte d'entrée et je sors dehors en claquant la porte. Je sprinte vers l'arrêt de bus le plus proche, le bus est là, heureusement. Je salue le chauffeur, je lui montre ma carte et j'avance vers le fond du bus et je m'assois. Je me retourne pour voir arriver Emilie, elle avance vers l'arrêt de bus en me cherchant, elle ne me voit pas. Le bus démarre, je me met contre la fenêtre et là, elle me voit. Je lui fais un fuck en lui tirant la langue. Elle repart en courant vers la maison, surement pour prévenir les parents de ce qu'il vient de se passer.

Je regarde les arrêts passer puis je descend au terminus. Il fait froid mais le soleil est présent. Je marche le plus loin possible, mais au bout d'un moment je décide de rentrer dans un bar. Je m'assois au comptoir, je salue le barman et lui demande un verre pour oublier ma mauvaise journée, ma chienne de vie. Il se rend bien compte que je suis jeune mais ne dit rien. Quelqu'un rentre, c'est un homme d'une trentaine d'année. Il est habillé en homme d'affaires, a un visage doux et il paraît triste, trop triste. Il dit bonjour au barman, exactement comme moi quelques secondes plus tôt. Il s'assois au comptoir, demande une bierre et d'un air épuisé sort son portable et l’éteins. J'ai le temps d'apercevoir qu'il a plein d'appels manqués et de sms. Le barman nous amène nos boissons, je le remercie et je bois trois gorgées de mon verre. Ça a un gout infect mais je finis quand-même mon verre, je demande un autre verre. Je me retourne vers l'homme d'affaire et je remarque qu'il me regarde étonné avant d'ouvrir la bouche:
« Je vous offre un verre ? »
« Ce sera plus d'un verre alors. »
Il te regarde quelques instants sans réagir puis il rit, il rit comme s'il n'avait jamais rit de sa vie. un rire fragile, innocent et joyeux. Je le regarde, étonnée, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu quelqu'un rire.

Je ne sais pas pourquoi j'ai envie de tout lui déballer, ma vie, mes souffrances, ma sœur... J'ai l'impression qu'il va me protéger.
« Je ne sais pas si c'est l'alcool mais j'ai envie de te parler. »
Tout à coup il retrouve son sérieux, fait tourner machinalement son téléphone et me dit qu'il est bien avec moi, aussi.
« Ma vie est compliqué, ma sœur est... Emilie a vingt ans et pourtant à chaque fois qu'elle veut me toucher, elle réussit et je coule. Je viens d'avoir quinze ans et elle et moi nous étions proche. Avant, avant que le rêve se transforme en cauchemar et surtout avant qu'elle tombe en dépression. Elle avait mon âge et elle a commencé à se scarifier, à se faire vomir et à ne plus manger. Personne ne se rendait compte qu'elle allait mal, qu'elle maigrissait. Mais vers la fin de l'année scolaire, elle s'évanouissait, n'allait plus en cours et tout le blabla. C'est à ce moment là que j'ai remarqué ses marques pleines de sang sur le corps, mais je n'ai rien dit. J'ai attendu un mois avant d'en parler à mes parents. Le lendemain elle partait à l'hôpital psychiatrique le plus proche. Pendant toutes les vacances je me suis retrouvée toute seule alors qu'on aurait dû partir à la mer. Mes parents partaient toute la journée, une fois par semaine voir Emilie. Et le reste de la semaine ils restaient cloîtrés dans leur chambre, sauf vers dix-neuf heures pour lui téléphoner.
Ils m'oubliaient, je n'avais plus d'importance, ils ne m'aimaient plus. Ça a duré des années. Les aller-retour d'Emilie à l'hôpital. Puis un jour, elle a commencé à me frapper et à m'étrangler, mais moi je l'aimais, c'était ma grande sœur. Au bout de quelques temps, elle n'avait rien à faire qu'à venir me frapper ou bien me crier des atrocités. Et un jour, je suis partie, je suis rentrée dans un bar, j'ai pris quelques verres. Et j'ai commencé à raconter ma vie au premier venu. C'est tombé sur toi et j'en suis désolée. »

Sur ce je bois mon verre d'une seule traite et je sors, je commence à avoir mal au ventre. Je n'aurais pas dû boire, ça me déchire le ventre, il faut que je m'assois. Je marche jusqu'à la gare, je rentre et je m'assois sur un banc. Autour de moi, les gens attendent leur famille, leur mari, leur femme qui rentrent de voyage, trépignent car il leur manque du retard. Et moi je suis seule, personne ne m'attends et je n'attends personne, je n'attends plus rien de la vie, cette vie qui me détruit et qui m’ensevelit sous les ruines de mes rêves passés. Je veux mourir. Ma vie n'est qu'une goutte sur l'océan de l'infini, ma mort passerait inaperçue.

Il faut que je trouve un moyen de cesser d'exister.

© apache.
Cassy Everdeen
Cassy Everdeen
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Mon auto évaluation


Alors, alors... Déjà, je remarque qu'il y a des fautes, des phrases qui ne veulent rien dire. Le texte est trop long et difficile à lire.
Je n'entre pas dans le personnage, je fais une éclipse du texte sans vraiment entrer dedans. Euh, que puis-je dire d'autre?
J'aime bien ma mise en page.
J'ai fait un dialogue trop long au moment où elle raconte sa vie...
J'ai peut-être fini le texte d'un coup, sans dire si elle va se suicider ou pas, mais j'aime bien. Même si ça gêne un peu...
Et voilà, j'ai rien changé pour pouvoir dire des choses négatives dessus ^^
Cassy Everdeen
Cassy Everdeen
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Des avis ? (:
Liberty
Liberty
Ancien Admin
Ancien Admin
Bonjouur !

Theend étant actuellement absente, c'est moi qui vais m'occuper de cette aide jusqu'à nouvel ordre o/
(tu sais, si tu vois des fautes, tu peux les corriger... XD)
Qu'entends-tu par éclipse ?

Au niveau du dialogue, un conseil : si tu fais un dialogue trop long, fais des pauses de narration de temps en temps, pour qu'on reste dans le contexte rp et que l'on garde à l'esprit l'ambiance et ce qui se passe autour de nous. Bien sûr, ça rallonge le texte, mais ça c'est pas bien grave, du moment que c'est fluide.

Mise en page :

La mise en page est mignonne, mais...c'est beaucoup trop serré. Si tu prends une grande marge de chaque côté, ça veut dire que tu devras découper tes paragraphes en plus petits morceaux, sinon c'est tout collé. Le rose est déjà une couleur qui se lit moyennement bien (les couleurs claires fatiguent l'oeil), alors si en plus tu fais des énormes pâtés ton partenaire va s'évanouir avant d'avoir terminé de lire. (ce qui serait dommage. XD)
Si tu n'y arrives pas, alors il faut mettre moins de marge. x)
Pense à sauter des lignes entre les paragraphes et entre les dialogues. Laisse l'oeil respirer !

Sinon, pour revenir aux couleurs, j'vois pas trop le rapport entre le choix de la palette et le contexte du rp, mais bon x)

Langue :

Bien que le texte soit écrit à la première personne et que le langage familier soit donc le bienvenu, veille à ne pas en abuser.
Relis-toi bien ! Tu fais souvent des fautes d'accord en conjugaison (et il est évident que tu saurais les corriger).
Aussi, fais attention aux espaces pour la ponctuation : il y en a avant les points d'interrogation et les deux-points ^^
Des dialogues qui se suivent se présentent ainsi :
« - Je vous offre un verre ?
- Ce sera plus d'un verre alors. »

j'emplis mes poumons de l'odeur de la pluie et de l' d'air naturel
A priori, l'air avec lequel elle était en contact auparavant n'était pas artificiel, donc ça fait un peu bizarre, dit comme ça. Air frais plutôt.

Ma sœur aînée ; Émilie,
Wolé. C'est de la ponctuation au petit bonheur de la chance, ça xD
Pourquoi un point-virgule ? Je les aime beaucoup moi aussi, mais là, c'est une virgule qu'il te faut (détachement du mot "Émilie" grâce aux virgules).

en frappant à la porte qui relie ma chambre au couloir, la porte qui sépare ma chambre du reste du monde.

Ses coups font trembler la porte et font grandir la fissure qu'elle avait créé la semaine dernière.
Attention, évite au maximum le verbe "faire" ! Les verbes passe-partout sont cancérigènes Razz
(par exemple, tu pouvais dire "et agrandissent la fissure)
Je trouve ça un peu exagéré, le coup de la fissure dans la porte. Même si elle frappe très fort, c'est une porte, pas le plafond ou une armoire x)

Cassandra, ouvres putain !
C'est un ordre, donc c'est de l'impératif : pas de s.

papa va sûrement m'en vouloir et me prendre ma clef. [...] un goût infect
Tu fais cette faute plusieurs fois, fais attention.
(depuis le temps qu'elle a l'air d'être le bouc émissaire, à priori, elle devrait avoir eu l'idée de s'enfermer depuis belle lurette - ou alors, c'est elle la fille stupide dans l'histoire XD)

Je lui fais un fuck en lui tirant la langue.
La langue de Sheakspeare est plaisante, mais ceci reste un texte littéraire ; sauf en cas d'absolue nécessité, ou de contexte spécifique, tu dois rester dans la langue de Molière (donc là on dirait "je lui fais un doigt").

demande une bière
*meurt*
Non-relecture, quand tu nous tiens... t_t

Et un jour, je suis partie, je suis rentrée dans un bar, j'ai pris quelques verres. Et j'ai commencé à raconter ma vie au premier venu. C'est tombé sur toi et j'en suis désolée.
La fin me gêne au niveau des temps, puisqu'en fait tu parles du présent donc tu ne devrais plus être au passé, normalement (et ça me paraît aussi étrange qu'elle réalise qu'elle raconte sa life à n'importe qui alors qu'elle est justement bourrée).

il faut que je m'assoie.
(ou *que je m'asseye. Je pense que cette dernière est la façon la plus sûre de ne pas se tromper, car je ne suis pas certaine pour que je m'assoie ^^")

trépignent car il leur manque du retard.
Cela ne veut pas dire grand chose ça ^^"
Aussi, ce n'est pas parce qu'on est dans une gare qu'on attend quelqu'un. En général, on attend surtout le train (pour rentrer chez soi, éventuellement)... XD

qui m’ensevelit sous les ruines de mes rêves passés.
Jolie formulation, mais je n'ai vu de rêves nulle part là-dedans.

Ma vie n'est qu'une goutte sur l'océan de l'infini, ma mort passerait inaperçue.
C'est trop mignon comme formulation ! ♥ J'adore !
(oui, mignon, vous avez bien entendu XD)

Descriptions :

Les premières phrases étaient...magiques ♥
Vraiment, conquérir mon cœur de si bon matin (alors que ma motivation est défaillante) en décrivant une innocente bruine, je te tire mon chapeau :°

Pour le reste, cela laisse quelque peu à désirer. Tu ne décris pas vraiment le décor à la fin (quel genre de gare ? campagne, ville ? montagne ? bord de mer ?). La pluie a disparu, on ne sait pas trop pourquoi. Tant pis si on ne se situe pas bien géographiquement (ton personnage n'est pas en état de le faire), mais quelques indications ne font pas de mal (elle est sur un quai de quoi, de tgv ? ter ? transilien ? petite ou grande gare ?). L'idée n'est pas de décrire objectivement mais de son point de vue à elle, en utilisant ces repères pour transmettre des émotions, comme tu le fais au début.
Aussi, problème capital, on ne sait pas quelle heure il est. Matin, midi, soir ? On ne peut pas savoir.
Quant au personnage, aucune description en vue, c'est dommage.

Émotions :

Je n'ai pas grand chose à dire, je pense que pour l'instant on a pas trop besoin de se pencher dessus, tu gères déjà bien toute seule.
(même si je ne peux pas supporter ton personnage, eheh /allergique aux dépressifs/)

Rythme :

Il y a certains endroits où tu commences à faire un rythme plus saccadé, et paf tu t'arrêtes avant même que ça ait vraiment pris pied. Un exemple :
Il fait froid, trop froid et je me suis emmitouflée dans une couverture afin de me réchauffer avec la chaleur de mon corps.
Le début fait pressentir un raccourcissement de phrases et un découpage plus sec, mais finalement on se retrouve avec un long foulard autour du cou xD
(pour garder la cohérence du rythme, on aurait plutôt dit, par exemple : "Il fait froid, trop froid. Je me suis emmitouflée dans une couverture. Pour me réchauffer un peu. Ou peut-être aussi pour autre chose. Je manque d'air...")
Pendant que j'y suis : si tu t'emmitoufles avec une couverture, c'pas ton corps qui te réchauffe, mais la couverture, huhu. Sinon, y'aurait pas besoin de couverture.

Même chose plus tard :
[quote]Doucement, marches par marches, mais malheureusement Emilie décide de retourner m'attendre devant ma chambre.[quote]
On dirait plutôt (par exemple) : "Doucement, marches par marches. Malheureusement, Émilie décide brusquement de retourner m'attendre devant ma chambre. Je n'ai pas le temps de m'échapper. Pas le temps de faire demi-tour."

Action :

Quelques remarques à ce niveau =>

J'ouvre la porte tout doucement pour qu'Emilie ne m'entende pas. Je me faufile dans sa chambre et je fouille tous ses tiroirs pour chercher de l'argent, une fois que j'en ai trouvé assez je descends tout doucement l'escalier.
Ouvrir et fermer des tiroirs, ça fait un boucan monstre. Ce n'est pas du tout plausible, à moins qu’Émilie ait un casque sur les oreilles avec le volume au maximum x) (et dans ce cas, je doute qu'elle cesse de geeker aussitôt pour repartir vers la chambre)

Elle repart en courant vers la maison, sûrement pour prévenir les parents de ce qu'il vient de se passer.
Réaction un peu étonnante, je trouve. Elle vient de se taper un sprint en 4e vitesse, loupe sa cible, mais elle a quand même encore l'énergie et le dynamisme pour retourner chez elle de suite. A sa place, je resterai un moment adossée à l'arrêt avant de faire demi-tour en traînant des pieds. x)
(je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi elle n'a pas pu monter dans le bus elle aussi ; le chauffeur a dû la voir arriver et si ton personnage a le temps de lui faire signe, c'est qu'elle avait le temps de monter)

Il se rend bien compte que je suis jeune mais ne dit rien.
*ressort le code civil*
Alors...déjà, en théorie, un mineur n'a pas le droit d'entrer dans un bar sans être accompagné par un parent ou une personne majeure.
Accessoirement, vendre de l'alcool à un mineur signifie risquer 7 500 €. Entre gagner quelques euros sur le prix d'un verre et ne pas risquer son salaire, je pense que le barman choisirait la deuxième option. (que boit-elle d'ailleurs ?)
(et offrir un verre à un mineur qui a l'air d'être en pleine fugue n'a rien de drôle, je trouve. m'enfin bon.)
(déballer sa vie au bout d'un verre m'étonne un peu aussi, surtout que le gars n'a même pas commencé à boire, lui, mais "il se sent bien avec elle" - une bière ce n'est pas ce que j'appelle "boire" XD)

Aussi, son premier verre, c'est pas elle qui le paye ? C'est bizarre (finalement il ne lui en a pas offert un autre).

RP :

Tu utilises beaucoup de pnjs (la sœur, le chauffeur, le barman, l'homme...) ; fais attention à ne pas en abuser et à te concentrer sur ce qui importe pour le joueur suivant. Là, l'autre joueur a très peu d'informations que son personnage lui aussi connaît (à moins d'avoir stalké ton personnage depuis le bar et avoir entendu la conversation) alors que tu as pas mal écrit, paradoxalement ^^"
Il n'y a pas trop d'ouverture non plus. Tu es seule dans la gare sur un banc ; et alors ? Faute d'informations sur ladite gare, il est difficile de s'insérer. On aurait plus d'informations, là, on aurait une belle ouverture. ^^"

N'oublie pas : le rp, c'est jouer avec l'autre, pas jouer tout seul en laissant l'autre utiliser ton histoire. ^^"

Suite :

Je furette parmi les gens, je me fraie un chemin entre les passants. Je cherche un endroit avec du monde, un endroit où les gens ne se méfient pas, où ils ne marchent pas trop vite. Que j'aie le temps de glisser ma main discrètement dans leurs poches. Que j'aie le temps de leur prendre leur argent, leurs objets de valeur.
J'ai rendez-vous avec des amis à la gare, mais avant, je pensais m'inviter dans une queue de boulangerie pour choper quelques pièces. Manque de bol, il n'y a pas foule. Si j'essaie, je risque de me faire voir. Mauvaise idée.
Je passe mon chemin et file vers les quais. Je ne compte pas gaspiller mon argent pour passer les tourniquets ; ni une ni deux, je saute par-dessus. Le plan d'aujourd'hui ? On va piquer du cuivre sur les chemins de fer. Les gens ne savent pas, mais c'est plus précieux que l'or et ça n'est pas répertorié comme le sont les diamants, alors ça se revend comme des petits pains. Simple comme bonjour, la seule difficulté étant de le récupérer.
Tiens donc, y'a du monde. Je ne sais pas pourquoi, mais je m'en fiche un peu. Ce qui m'intéresse, c'est ce dont je peux en tirer.
Je ne peux pas arracher les colliers en or des bonnes petites dames ce soir car je ne peux pas sortir de la gare, mais je peux toujours attraper un porte-monnaie par-ci par-là.
Là-bas, une gamine est assise, un peu à l'écart de la foule. Elle n'a pas l'air de s'intéresser aux horaires de train, ni même de s'intéresser aux trains tout court. Je m'approche. Elle est toute pâle, à croire qu'elle va tourner de l'oeil d'ici peu. Dommage qu'elle soit assise, c'est plus facile quand les gens sont debout. Mais vu son état, je peux tenter. J'ai un peu de temps devant moi.
Je m'assois à côté d'elle, faisant mine d'attendre comme tout le monde, les mains dans mon blouson. Discrètement, je jette un coup d’œil à ses poches à elle. Bingo ! Un porte-monnaie en dépasse. C'est mon jour de chance, on dirait.
Elle regarde ailleurs. D'un geste leste, je l'attrape...
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